La troisième édition de l’Index mondial Compétitivité et Talents (GTCI) publiée mardi 19 janvier dernier, a permis le classement de 109 pays selon leur niveau d’attractivité (Niveau de vie, ouverture à l'international, environnement économique…).
Ces 109 pays représentent 84% de la population mondiale et 96% du PIB mondial.
Nous retrouvons en tête du classement la Suisse, secondée par Singapour, le Luxembourg venant compléter le podium. Ces trois pays sont ceux qui bénéficient le plus de la « fuite des cerveaux » hautement qualifiés, ceci étant à mettre en lien avec la prospérité économique de ces pays.
Ainsi, Suisse et Luxembourg voient leur population composée d’un quart d’étrangers alors que pour Singapour, destination préférée des expatriés, la population d’étrangers s’élève à 43% de la population.
Pour quelles raisons ces pays sont-ils plus attractifs que les autres ?
Sans parler du premier point commun que constitue une fiscalité avantageuse, ces trois pays possèdent des institutions scientifiques reconnues, des établissements d'enseignement de qualité, ainsi qu’une forte ouverture aux étudiants étrangers.
Ce trio de tête est suivi par les Etats-Unis 4ème, habitué à figurer dans le top 10 de ce classement. Il est important de noter la présence de quatre pays scandinaves dans ce top 10 : Danemark 5ème, Suède 6ème, Norvège 8ème et Finlande 10ème.
Le Royaume-Uni et le Canada parviennent, quant à eux, à s’immiscer respectivement à la 7ème et 9ème place de ce classement.
Mais alors, qu’en est-il de la France ?
Avec sa 22ème position, la France n’est clairement pas un pays attractif pour les Talents étrangers.
Pourtant classée 8ème de par la qualité de ses écoles et universités et 10ème de par ses compétences professionnelles, la France pâtie d’un très mauvais classement pour les relations entreprises-gouvernement (95ème) et pour son pouvoir de taxation (93ème). La France peinant à simplifier sa fiscalité (cinq taxes créées contre seulement deux supprimées dans les lois de finance votées en 2015) fait fuir les investisseurs étrangers à cause d’un cadre réglementaire beaucoup trop complexe pour permettre le développement des activités.