D’après l’INSEE, avec un PIB qui devrait progresser de 1,2% cette année au lieu des 1% annoncés par notre gouvernement, les signes de reprise économique sont là.
Le moral des patrons français est en hausse, le nombre d’embauches est en légère progression, la conjoncture économique globale étant plus favorable (baisse du prix du pétrole et de l’Euro favorisant le commerce extérieur et baisse des taux d’intérêt insufflée par la BCE).
Cela ne signifie pas que nous sommes sortis d’affaire ni que nous verrons une baisse du chômage cette année. Nous aurons plutôt droit à une stabilisation du nombre de chômeurs (autour de 10,4%) et une amorce de la baisse du chômage en toute fin d’année 2015. Le problème est que cette reprise économique n’est pas assez puissante pour pouvoir faire reculer le taux de chômage. Les créations de poste sont insuffisantes pour compenser les destructions d’emploi et réduire le nombre de demandeurs d'emplois, du fait notamment de la progression de la population active.
Ce sont surtout les CDD de plus d’un mois (hors intérim) qui augmentent le nombre d’embauches. En effet, au second trimestre 2015, ces embauches en CDD sont en augmentation de 1,2% par rapport au trimestre précédent, portées principalement par les TPE (moins de 20 personnes). Les CDI, quant à eux, sont toujours à la traîne...
Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, déborde d'enthousiasme quant à une éventuelle reprise : "Le gouvernement prévoit 1,7% de croissance pour 2016 et peut-être même une pente plus importante. C'est le résultat des efforts qu'ont fait les Français et le gouvernement depuis deux, trois ans. Les choses sont en train de monter de façon positive", a-t-il déclaré sur iTélé.
Pourvu que les dieux de l’économie l’entendent…