Des vacances illimitées ?? J’ai bien lu ? Oui, tout à fait, vous avez bien lu !
Vous en rêvez ?
Et bien le site d'offres d'emploi Indeed l’a fait ! Désormais ses salariés français ne comptent plus leurs jours de congé.
Focus sur un système encore mal connu en France.
Le système des vacances illimitées n’est pas nouveau. En effet, il a déjà été testé et adopté par certaines entreprises américaines comme Netflix, General Electric ou encore Evernote.
Le concept des vacances illimitées repose sur une idée simple : les employés peuvent prendre leurs congés quand ils le souhaitent et aussi longtemps qu'ils le veulent.
“Ils sont tous obligés, conformément à la loi, de prendre cinq semaines de vacances par an ainsi que leur RTT. Mais s’ils le souhaitent, ils peuvent également en prendre plus”, décrit Arnaud Devigne, directeur général d’Indeed France.
Seules conditions : le travail doit être fait, et les dates validées par les managers. Le but ? Attirer l’attention des employés sur leurs objectifs, et non sur leurs horaires.
Ainsi, le salarié est responsabilisé et reste dans ses droits tant qu'il en informe son supérieur avec suffisamment d'anticipation et qu'il s'assure que son travail soit fini à temps ou qu'un de ses collègues prenne le relais sur sa mission pendant son absence.
Même si cette mesure semble alléchante pour les salariés aux premiers abords, elle est dans un second temps, pleine de compromis.
En effet, une étude* menée sur des salariés bénéficiant de ce régime montre que 12% des participants culpabilisent de n’être pas au travail quand ils sont en vacances et que 30% des personnes partant en vacances prévoient de contacter leur bureau et d’emporter du travail.
Ainsi, les entreprises ayant choisi d’appliquer ce mode de travail augmentent considérablement leur taux de productivité : par exemple, GoHealthInsurance.com, important site de comparateur de mutuelles aux Etats Unis, a augmenté en un an de 200% sa productivité grâce aux vacances illimitées.
Et vous ? Que pensez-vous de cette politique salariale ?
(*) Etude de CareerBuilder effectuée en 2011 sur 5 600 travailleurs.