En veille permanente sur l’actualité (et pas uniquement RH…), nous sommes de façon très récurrente confrontés au mot « ubérisation » depuis quelques mois.
Tapez « ubérisation » sur un moteur de recherche et vous tomberez sur une foultitude d’articles traitant de ce sujet : « l’ubérisation de l’économie », « vers une ubérisation du recrutement », « ubérisation : faut-il en avoir peur ? ».
Alors « ubérisation », qu’est-ce que ça signifie ?
C’est Maurice Levy, le PDG de Publicis, qui est à l’origine de ce mot lors d’une interview de décembre 2014 : « Tout le monde commence à craindre de se faire ubériser ».
« Ubérisation » est en fait un néologisme ayant pour racine « Uber », le nom de la marque qui propose une application de mise en relation entre clients et loueurs de véhicules privés avec chauffeurs.
Uber représente aujourd’hui une telle révolution, qu’avec sa vision différente du marché du transport, elle a réussi à changer les habitudes des particuliers en leur proposant une solution innovante, simple, de qualité et peu onéreuse.
Ainsi, comme nous explique l'économiste Charles-Antoine Schwerer, « l'ubérisation est le fait, pour une entreprise dominante sur un marché, de voir celui-ci se faire très vite redessiner par un acteur nouveau de l'économie numérique, et de se réveiller une fois que c'est trop tard. »
Charles-Antoine Schwerer nous précise que ce mot peut aussi être utilisé pour parler de l’économie du partage, de l’innovation ou encore pour évoquer un business model.
Ainsi, d’une façon plus globale nous retiendrons la définition suivante : « l’ubérisation correspond à un changement brusque des relations de force via le numérique »
Et vous ? Pour ou contre l’ubérisation de votre domaine d’activité ?